Le Cayos largo, cette année aura été un peu charter familiale et les rendez vous pas toujours faciles. Des billets d’avions acheté en France ne peuvent être utilisé car la compagnie ne fait plus la liaison, des billets achetés sur place ne sont délivrés que quelques heures avant car on ne sait jamais si en fait il y a l’avion ou s’il est cloué au sol pour raisons mécaniques. Il faudra s’armer de patience, réclamer, attendre le bon vouloir de … qui ? de… quoi ?? Mais pour se retrouver et organiser la suite du voyage cela peut devenir un vrai casse tête et ce fut le cas plusieurs fois.
Quelle récompense d’arriver à Cayo Largo, nous nous demandons si nous sommes encore à Cuba ou sur une Ile des Caraïbes, du sable blanc à perte de vue, des eaux turquoises, des fonds magnifiques.. et envahie de touristes de toutes nationalités (sauf les asiatiques). Les cubains n'ont pas les moyens de prendre des vacances comme les occidentaux.
C’est là que nous pouvons naviguer dans 2 mètres d’eau, nager dans des eaux incroyablement claires, poissonneuses et coralliennes, où les langoustes ont élues domicile à tous les coins de patates et sous les plaques posées par les pêcheurs pour les attirer (ils déposent au fond de l’eau des palettes, les langoustes viennent s’y cacher et lorsqu’on soulève ces palettes les langoustes sortent de tous côté)
Les pêcheurs viennent pour la nuit s’ancrer près du bateau et viennent nous accueillir chez eux, chargés de langoustes et poisson. Il n’attendent rien en échange, juste un peu parler et bien entendu il s’effectue une sorte de troc et nous les comblons de petits cadeaux. Pas d’histoire d’argent et impossible de refuser ce serait un déshonneur. Nous ne vous disons même pas mais nous avons du faire des conserves de langoustes pour nos prochaines navigations, tant nous en avons eu.
Les cayos sont dans une zone de réserve naturelle. Sur chaque cayo il y 3 gardiens à terre qui y vivent et qui sont relayés tous les mois. Leur tâhe princiale est l'entretien et la surveillance contre le braconage de crocodile, macaque et "jutias" (entre marmotte et rat). Ils sont totalement autonome, vivent de la pêche, les langoustes, de cochons et poules. Il ont de l'eau grace à des puits d'eau douce ou saumatre. Nous avons partagé des moments inoublables avec eux. Impossible de refuser leur accueil et nous restons déjeuner avec eux, nous n’avions que 3 langoustes par personne. Bien sur nous avons prtagé ce que nous avions avec ce qu'ils avaient. On n'a plus envie de repartir.
Une autre fois en arrivant nous retrouvons un garçon que nous avions déjà rencontré et celui ci essayait de réparer l’hélice de leur bateau. Nous sommes revenus avec perceuse, goupilles et de quoi bricoler. Avec deux mains, en quelques minutes le bateau était en état de marche. Chacun rentrant chez soi pour la soirée. Une heure plus tard ils revenaient à bord, le bateau plein de langoustes et poisson pour les trois bateaux qui étaient au mouillage. Oui c’est bien grâce à notre matériel que leur bateau remarche et ils ont une reconnaissance absolue. A chacun de nos passages nous avons été accueilli comme des rois. Dur de partir d’un tel endroit.
Nous retournons à Cienfuego pour déposer nos enfants et lorsque nous mettons l’ancre à l'eau, celle ci se détache, un grand « ploc », des éclaboussures et une chaîne toute molle sans rien au bout. Une pirouette pour mettre une autre ancre et décider de ce que nous allons faire. La Rocna de 33 kilos est par 6 mètres de fond. Dans l’excitation nous ne sommes pas exactement certain de l'exactitude de sa position et les fonds sont si sales qu’on ne voit pas le fond. Chacun estime sa position et nous délimitons un quadrillage pour faire plonger le lendemain matin quelqu’un. Après une matinée infructueuse nous nous concertons et décidons que c’est un peu plus en arrière de ce quadrillage. Le lendemain il la retrouvera rapidement. Ouff le capitaine était bien ennuyé car cette ancre ne nous a jamais fait défaut. Nous avions une attache sophistiquée et solide, la sécurité du manillon à cassé et le manillon à laissé s’échapper l’ancre. Tout est à poste actuellement.
Cette ancre Rocna de 33 kilos est la meilleure que nous n'ayons jamais eu. La manille pivotante est d'une qualité extraordinaire. Il y aurait juste une sécurité qui bloque le manillon qui a du se casser. On sait, pour l'avoir expérimenté que l'inox se casse comme du verre quand il en a décidé.
Cuba n’est pas une destination facile pour tout le monde. Pour notre part nous avons adoré y rester deux mois et demie. Il faut faire prolonger son visa chaque mois, dire d’où nous venons et où nous irons, l’avitaillement n’est pas très simple mais il y a la pêche. En fait on trouve fruits, légumes, pain, lait, etc quand le bateau est passé et quand les commerces ont mit à la vente ce qui est arrivé. c'est fréquent passer 5 jours avec un magasin vide de chez vide. Il faut avoir absolument tout prévu avant d’arriver à Cuba.
« Cuba time » est une devise obligatoire, s’asseoir, attendre, ne pas faire trop de remous et être très gentil aide à obtenir ce que l’on cherche … pas toujours. S’armer de patience, les regarder faire la queue pour tout, devant les magasins, les banque, les administrations. C’est eux qui décident et pas VOUS.
Nos visas expirent et nous partons pour le Guatemala