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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 13:37

Cap de Bon Espérance

 Richard Bay mise à l'eau

 

 

 

 

 

 

 

 

Mise à l'eau à Richard's Bay Afrique du Sud              Le Cap de Bonne Espérance
                        

 Afrique du Sud. Entre héritages et émergence

. L’Afrique du Sud est terre de contrastes : divisée par l’apartheid jusqu’en 1991, longtemps ostracisée sur la scène internationale, elle est devenue la première puissance émergente du continent africain et réveille toutes les convoitises. Ce dossier dévoile les multiples facettes d’un pays plus complexe qu’on ne l’imagine pour nous étonner. L’Afrique du Sud est souvent résumée en quelques mots : apartheid, townships, violences et sida pour les aspects négatifs ; Nelson Mandela, nation « arc en ciel » et grands espaces pour les plus positifs. Nation aux phénotypes très variés, l'Afrique du Sud est ainsi en Afrique le pays présentant la plus grande portion de populations dite « colorées », blanches et indiennes. Elle est appelée « nation arc-en-ciel », notion inventée par l'archevêque Desmond Tutu pour désigner la diversité de la nation sud-africaine et qui a remplacé le concept de société plurale employé précédemment sous l'idéologie ségrégationniste de l'apartheid (1948-1991). L'Afrique du Sud se caractérise par d'importantes richesses minières (or, diamant, charbon, etc.) qui l'ont rendue indispensable pour les pays occidentaux durant la guerre froide et par une importante population de souche européenne. C’est la première puissance économique du continent africain.

Après la Attention aux animauxTanzanie, le Kenya, le N'gourou n'gourou.... ne croyez pas que vous serez blasé par la richesse  des parc, de la faune et des paysages. Le décor y est toujours une nouvelle découverte,  et le spectacle des animaux nous enchante toujours autant.

Les rhinocéros sont nombreux et très faciles à observer  de près, bien que  cet animal très puissant puisse aisément  retourner votre voiture si la marque ou la couleur ne lui plait pas, énervé par votre voyeurisme.

Les éléphants, vous pourriez les  chercher pendant des jours et quand vous allez juste repartir  ils seront  dans la vallée en train de manger majestueusement.

Les girafes et les zèbres  jouent tous ensemble sans vous voir; sortir de la voiture pour les photographier, les gardes de la réserve viendront, fâchés contre vous car à pied vous êtes une cible parfaite. Un lion ou autre gentil carnivore  peut roder par là dans les herbes haute en cette saison, juste bien pour cacher ce lion et vous « surprendre ».

Ah ! Le crocodile, il était dans la rivière à se Rhiniceroce bien près de ouschauffer au soleil et si vous faites un peu de  bruit,il sautera à l’eau de trouille .... C’est le monde à l'envers.

VOEUX Sea Lance 2014

Léopard que Didoune caresse pas trop détendu

 

 

 

 

 

 

 

          Chluchluwe

Les gazelles , les impalas, les buffles vous entourent et des milliers d'oiseaux bien sur, il faut aussi les chercher, être patient, attendre, écouter et regarder aux jumelles pour les trouver (une évidence me direz vous, pourtant prendre son temps n'est pas toujours de ces temps.....

Il vous faut aller  sur la magnifique côte vers  le Lac St Lucia et le Cap Vidal, il y a plus de 150 km de plage de dunes, le vent du large, d'énormes  vagues et vous êtes seuls au monde. Juste quelques zèbres et buffles non loin de la page.

Sur cette plage  les tortues viennent pondre et sont observées par des scientifiques qui en marquent certaines avec des  GPS. Un  sur 1000 œufs arrive à l'âge adulte. Les petites femelles devenues adultes  reviennent sur le même lieu de leur naissance  11 ans après pour  y pondre elles même.

Otarie fom JonathanHipo from Jonathan

 

 

 

 


 

Photos ci-dessus de Jonathan  sur Pirate.com (hippo et otarie)

 

Durban le pleinDemain c'est derniers bricolages sur le bateau et nous descendons à Durban dimanche (80 miles)

 

Durban, le yacht club, fort accueillant est en plein centre ville, à proximité directe des gigantesques cargos, des grues de déchargement, des containers et des activités portuaires.  Vision que Sea Lance n'avait pas eu depuis bien longtemps! Le tout est bien sur accompagné du bruit de fond incessant de la ville et de la vie d'un port en pleine activité, vive les mouillages forains sans personne...

                                                                      Durban en ville

Durban en villeMais les absurdités ici, sont surtout les formalités administratives. Lorsque vous êtes touriste dans ce pays, que vous louez une voiture, vous avez un visa de trois mois et pouvez vous balader de ville en ville, durant cette période sans autre contrainte. Par contre en bateau, c'est une tout autre histoire rocambolesque: ayant fait tous les papiers de douanes et autres formalités d'entrée dans le pays à Richards Bay, avant de quitter ce port il vous faut faire une sortie complète (douane, immigration, police du port) même si vous restez dans le pays. Ainsi en l'arrivant à Durban, l'immigration vient à bord puis vous devez aller à la douane et à la police du port. Ok jusque là. Par contre pour repartir (et nous étions plusieurs bateaux à désirer vouloir  profiter d'une courte fenêtre météo  dimanche), c'est là que commence le cauchemar et l’absurdité de toutes ces formalités .Vous me direz que c'est un pléonasme de parler d’absurdité alors que je parle de formalités....Bref nous devions aller d'abord aux autorités portuaires collecter un papier à déposer aux douanes pour un tampon, Durban, on pêche, on remorqueensuite il faut passer aux autorités portuaires...vous me suivez??? Sauf que les douanes, à leur tour demandent un formulaire de l'immigration pour nous tamponner ce fameux papier: alors, après une attente de 2 heures trente, j'ai prétexté une grosse fatigue « genre malaise » me suis assis, puis allongé par terre à l'entrée du bureau, ce qui à fait réagir l’officier en service pour enfin s'occuper de nos papiers: tout ceci est strictement authentique. Oui mais et il y a encore un gros « mais »: l'immigration ne peut pas nous donner ce papier que si nous partons dans les deux heures : enfin Monsieur, nous ne partons que dimanche et le bureau du port est fermé ce jour là ….oui alors partez maintenant …....scrogneugneu, gardons notre sang froid ...si possible encore un peu! Je suis donc retourné aux douanes, où là, j ai trouvé le directeur des douanes, qui a bien voulu prendre les choses en main et aller discuter avec l'immigration …....et après encore un quart d’heure de palabre (cela avait l'air de gueuler...pas mal dans le bureau), l’immigration à bien daigné donner ce foutu papier en disant « que nous aurions de grave ennuies si nous ne partions que dimanche....sympathique ce genre de menace! Papier en poche, puis tamponné par les douanes, nous sommes allé rapporter le dossier demandé aux autorités portuaires. Moralité, la tentation est quand même grande de ne rien faire et de partir à la cloche de bois, c'est bien comme cela que les autorités poussent les gens à faire les choses hors légalité, grâce à leur incompétence. Oh, en fait, j'oubliais de vous préciser que l'Afrique du sud est bien aussi l'Afrique, donc qui sait ce qu'est la loi et la règle à appliquer car démonstration faite, l'immigration, les douanes est autres administrations changent  régulièrement de règles qu'ils ne connaissent pas ou qui n'existent pas. Ne me dites pas que c'est partout pareil, là je crois que nous avons atteint le summum du mauvais managing et de l incompétence (pour ne pas appeler cela la bêtise humaine) et j'assume pleinement mon écrit, un peu ….excédé je crois ! Voila encore un bon souvenir de voyage. La bonne nouvelle est qu'il n est pas nécessaire de faire de formalité à nouveau sauf avant de quitter les eaux territoriale???? On verra bien !

Pour parachever ce petit roman, le dimanche à notre grande surprise et plaisir  nous avons eu le matin la visite de l’immigration  sur les pontons, simplement pour remplir leur formulaire de départ à nouveau ….... !

Pour parler un peu de Durban, le Yacht club est fort agréable, les plages sont superbes et dangereuses (vagues énormes encore) et bien sur il n'est surtout pas recommandé de déambuler les rues la nuit, d’ailleurs de jour j'ai pu aussi profiter du sport local en me faisant « tirer un petit porte monnaie (heureusement sans carte de crédit ni valeur)....Allez nous devrions reprendre la mer dimanche pour East London car la météo ne nous donne que 3 très petit jours de navigation, après arrive un gros coup de sud ouest et mieux vaut être à l'abri....  

Mer de dauphin9Dauphin8

 

 

 

 

 

 

 

    Mer de dauphins

La navigation vers East London s'est avérée très musclée et rapide grâce au vent (35 /40noeuds), une forte mer, mais aussi le fort courant des « aiguilles »qui nous a permis de battre notre record de vitesse:15,5 nœuds!!!!! Vous imaginez donc facilement les surfs excitants, avec une moyenne frisant les 10 nds.

East London, rien de bien extraordinaire à en dire sinon un mouillage bien abrité sur la rivière juste avant le pont. Le temps devenu maussade, crachineux et même du brouillard. Les polaires sont ressorties ainsi que les couettes, cela faisait vraiment très très longtemps qu'elles n'avaient pas pris l'air, et oui le grand sud africain est proche et ses influences des mers du sud bien refroidies....  

otarie

La navigation de East London vers Port Elisabeth fut somptueuse au niveau du spectacle, dans une mer bien formée, des vents portants de 25/30 Nd mais surtout des dauphins et nos premiers manchots et otaries. La nuit le spectacle fut éblouissant car dans  les crêtes de vagues et dans le sillage du bateau, des spots bleu fluo phosphorescents très très lumineux, nous éclairaient (je vous  en reparlerai plus loin). Port Elisabeth est un grand port industriel, de cargos bruyants, de bateaux de pèches, quand à la marina, ce sont une fois de plus des pontons assez délabrés, bringuebalants, grinçants ...de plus un énorme feu de foret sur la colline renvoyait ses fumées et cendres, avec de la pollution du port  les bateaux sont moirs.... Heureusement le yacht club est fort accueillant, comme à l’accoutumer dans ce pays avec restaurant, la wifi, le confort de bonnes douches chaudes.

Il est temps de quitter  Port Élisabeth par temps calme. P EÉtape de 180 nautiques

Depuis Durban nous sommes plusieurs bateaux, toutes nationalités, à se donner les plans météos, à ragoter météo et départ, sur le ponton mouvant et peut être pas si solide. A décider de partir tous ensemble par sauts de puce entre deux coups de vent ou de vents du sud. Prochaine étape nous arrivons à Mossel Baie et Seal Island, un caillou où les otaries à fourrures viennent mettre bas et les requins blancs se régaler des bébés. Spectacle impressionnant et très apprécié des touristes ….                                                                                                                                        

                                                                                           Port Elisabeth

Ici le cadre est enfin bien différent, malgré la température extérieur la nuit (15°plus l’humidité ...brrrreuuu) la mer est à 22 ° et donc anormalement chaude mais permettant de bons bains!! On peut enfin marcher plus sereinement dans la rue: beau site de villégiature, plein de touristes d’ailleurs. 

Otarie et le poulpe,JPG

La mer est pleine d'animaux marins, les dauphins et les manchots nous entourent sans se faire prendre par nos leurres de pêche, mais, ici, le poisson non plus n'y mord pas. A l’entrée du port on peut voir des requins marteaux, des raies ...Ce serait bien étonnant que vous ne voyez pas de baleines la nuit sauter et souffler. Comme je l’ai précisé déjà en ce moment il y a ce drôle de phénomène où la mer est luminescente, les crêtes de vagues, l'étrave du bateau, nous renvoient des flashs comme en plein jour et dans la vague déferlante  on aperçoit les manchots qui plongent.... Oh zut, impossible d'en faire des photos.

Bioluminescence

Explication plus précise :Ceci est visible alarge à environ une vingtaine  de mille de la cote : D’aspect rougeâtre ou trouble et marron en plein jour, ces «marées» rouges, provoqué par l'émanation phosphorique et toxique de certaines algues. Ceci  entraîne des phénomènes de bioluminescence la nuit. On peut observer des marées rouges en Californie, en Floride par exemple. Elles s’accompagnent généralement d’une forte odeur désagréable et d’une mortalité des poissons et autres animaux marins à cause de la dé-privation en oxygène qu’elles entraînent et de leur toxicité. Pour le surfeur ou le baigneur, le contact avec la peau peut entraîner des irritations et l’inhalation d’air marin contaminé par certaines espèces de dinoflagellés (joli mot n'est ce pas) peut entraîner des troubles respiratoires. Si certaines marées rouges sont d’origine naturelle, leur augmentation est probablement liée à la pollution côtière et aux rejets de l’agriculture notamment (tout comme pour les algues vertes) et au réchauffement de l’eau.


 

poussières de météorite 

Nous avons aussi vu (ainsi que 4 bateaux) un spectaculaire phénomène, et je vous rassure ce n’était pas la responsabilité du rhum ou autre provocateur d’hallucination: des poussières de météorites descendre assez bas sur l'horizon et exploser comme un petit pétards avant d'attendre 20° de la surface de la mer. Un peu une fusée de détresse mais plus rapide et vert fluo très étincelant : l’échauffement de la surface du météorite par les molécules d’air rencontrées à haute vitesse provoque sa fusion. La surface fondue se vaporise et disparaît au fur et à mesure de la descente dans l'atmosphère. Les Météorites pénètrent dans l'atmosphère terrestre à des vitesses de l'ordre de 40 km.s, vers 120 km d'altitude et jusqu'à 40 km environ, les frottements dans l'atmosphère rendent les météorites incandescentes: leur température peut atteindre 3000°C. La météorite devient alors une "étoile filante". La matière de surface du bolide est fondue, vaporisée et éjectée. Laissant dans son sillage une traînée de matière ionisée, de vapeurs et de poussières, qui pourra persister plusieurs minutes après la chute. La masse de la météorite diminue donc continuellement c'est le phénomène d'ablation.

 

Otaries 0Un des meilleurs moments pour visiter Cape Town et sa région, c'est quand les phoques à fourrure sud africains accouchent. Seal Island et Duiker Island sont les principaux domaines où les phoques s'accouplent. Habituellement en d'autres saisons, ces phoques se prélassent sur les rochers dans les eaux chaudes de l'Atlantique. . Près de 75 000 phoques vivent sur l'île Seal, et la saison des naissances  fournit une occasion idéale pour regarder voler les grands requins blancs dans la tentative de croquer un phoque qui en fera son menu. 

Mais si cela vous amuse vous pouvez aussi observer ces grands « blancs » dans une cage mise à l’eau ….bof ! 

Il y a quand même avant d’arriver à Mossel Bay un autre très très beau et bon mouillage à voir: Knyasna. Seulement pour y accéder et entrSeal Island bain des otarieser dans une passe étroite, cela se mérite, une très bonne météo est absolument indispensable ainsi que l’étal de marée haute, une passe impressionnante, étroite, mal pavée, du courant fort et une barre à passer vous y attendent. Heureusement, à l'entrée vous pouvez contacter Graham sur l’état de la passe et être guidé grâce à lui, responsable « rescue » (tel 0829905956): il vous informera de la faisabilité d’emprunter la passe et vous guidera pou entrer dans le lagon. Knysna et son yacht club est un petit St Tropez,  avec boutiques, touristes et bons restaurants de charme; un tel contraste avec les ports précédents !!!! Nous y avons passé 48 heures.

Knysna3 Knysna passe par temps calme7

 

 

 

 

 

 

 

     

     Knysna  la passe par temps calme

Il est temps pour nous d'avancer un peu direction Simons Baii  (ou Bay) et le passage du cap de Aiguille. Le Cap des Aiguilles (Cape Agulhas) est le point le plus au sud du continent africain, ce qui n’est pas le cas du cap de Bonne-Espérance, comme cela est souvent crû. Il est aussi appelé "le cap des tempêtes" ….mais aussi une des meilleures zones de pêche en Cap des Aiguilles. Neptune arroséeAfrique du Sud !Le point le plus au sud de l’Afrique est donc à une latitude de 34° 49′ 58″ sud et à une longitude 20° 00′ 12” est ; un petit monument marque le point exact, ici aussi se rencontrent les eaux des océans Atlantique et Indien (courants Agulhas chaud, originaires de l’océan Indien et de Benguela froid, en provenance de l’océan Atlantique).

 Le nom du cap vient du portugais “aiguilles”, et concernerait  les aiguilles des boussoles,  Agulhas pointant exactement vers le nord géographique, et              selon d’autres sources, le terme “aiguille” pourrait faire référence aux nombreux rochers, semblable aux aiguilles,  danger pour la navigation.


 Les quarantièmes rugissants (Roaring Forties en anglais) est le nom qui a été donné par les marins aux latitudes situées entre les 40e et 50e parallèles dans l'hémisphère Sud, appelées ainsi enTrain ppour Cap Town raison des vents forts établis, venant majoritairement de l'ouest. Parce qu'il y a moins de masses de terre pour casser la mer et les ralentir, les vents sont particulièrement violents et la mer formée, notamment dans le sud de l'océan Indien, qui est aujourd'hui inclus dans ce qui est connu comme l'océan Austral. Aucun doute, nous y sommes bien car bloqués dans l'abri de Simon's townavec des vent  entre 30 et 40 Noeuds malheureusement assez constants! Souhaitons  qu'une petite accalmie va nous laisser passer de l’autre coté du Cap de bonne Espérance ; il porte bien son appellation   pour l’heure !!    

                                                                                    Train pour Cap Town                                                     

Nous n’avons pas l’impression d’être en Afrique, CAP Town est une très belle ville,  il ne faut  pas manquer la vue du haut de son téléphérique au coucher du soleil, le Cap de Bonne Esperance un jour de grand vent (ce qui n’est pas difficile à avoir...) ainsi que le « water front et sa marina somptueuse, passage obligé pour faire les papiers douaniers de sortie du pays !

la-cave-de-Hoopenburg-avec-Delphine-et-Laurent.jpg

On trouve tout dans la région et c'est là que nous devons vraiment remplir les calles du bateau et tout fignoler avant la longue route qui nous attend pour rejoindre les Antilles (6000 milles)

Autour de Cap town, la route des vins est incontournable, paysages somptueux très divers. La ressemblance avec les décors du sud de la France (Var et côte d’azur) sont indéniables mais Il y a 30/40 ans ?.....Vous pouvez vous restaurer, dormir dans de somptueux domaines vinicoles digne du bordelais à des prix locaux, à moins que vous n’ayez la chance d'être accueillis chez des amis qui vous reçoivent très chaleureusement (merci encore Laurent et Delphine de ce bien bon moment et de votre merveilleuse hospitalité).

Cap Point son phare

Après la dernière halte de l’autre coté du Cap, nous partirons pour la Namibie, puis Saint Hélène et Fernando de Norhonia avant d’arriver dans les Caraïbes........début mai ?????

A bientôt en fonction des connections

vagues et autruches au Cap07

 

 

 

 

 

    

Cap Point

                                                             

vagues au Cap72

         les autruches du Capvagues au Cap69

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 13:17
  Océan Indien Madagascar
  Océan Indien Madagascar
  Océan Indien Madagascar
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  Océan Indien Madagascar
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  Océan Indien Madagascar
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  Océan Indien Madagascar
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  Océan Indien Madagascar
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  Océan Indien Madagascar
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Océan Indien Madagascar

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 14:28

                           Ne vous y trompez pas

           Que 2014 vous fasse réaliser les Caps de vos Espérances

elephants-en-afrique-du-sud

 

 

 

 

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 20:12

 

Haut du formulaire

 

P1040211

P1040505

 

 

 

 

 

 

 

 

Navigation de Madagascar vers l’Afrique du Sud

Mon copain Marc, m’a rejoint à Nosy be le jours très troublé par des événements  assez dramatiques : deux européens dont un Français, semble t’il, ont été brulés sur la plage à quelque 500 mètres  de notre mouillage. Le lendemain,  c’est un habitant local qui lui aussi a été brulé vif sur le carrefour du village où nous allons à pieds régulièrement (celui-ci aurait « soit disant »  enlevé le fils de son frère qui sera retrouvé mort sur la plage et mutilé !!!Les raisons de ces actes d’une extrême violence ont diverses explications dont entre autre des actes sectaires ou autres,,,,,

Bref c’est dans ce climat « un peu tendu tout de même » où il ne faisait pas trop bon d’aller se promener que nous lèverons l’ancre le 6 octobre en direction de la fameuse baie des Russes très bien protégée .

J’ai préféré avoir un bon copain avec moi à bord pour cette traversée plutôt que de faire une traversée en solitaire. Tout d’abord pour sa compagnie, puis par  sécurité et de plus cela allait me permettre de naviguer sans ne manger que des nouilles à tous les repas (ma spécialité unique culinaire ….et encore)

Nosyrange

Morambay baobas

 

 

 

 

 

 

  Lelendemain nous emmènera  derrière un ilot de sable et ses eaux turquoises pour un bon bain et y déjeuner. Nous finirons la journée dans la sublime baie de Maramamai où nous troquerons de gros crabes de mangrove  et un succulent miel local contre fils de pèchent  T-shirt et cahier d écolier.

P1040309 Durant trois jours nous parcourrons l’archipel des  Radamam, Nosy Lava et son ancien pénitencier  bien en ruine et gardé par Samuel (un des anciens prisonnier)! Puis nous arrivons dans la baie de Moramba : Jean Pierre nous avait prévenu « vous verrez c’est jurassique parc ». Effectivement cette baie avec ses baobabs qui ressemblent à des danseuses désarticulées, les lémuriens Maquis tout blanc, les champignons rocheux, tout cela tellement irréel,  ressemble à un dessin de BD. Nous nous sommes régalés de crabes, de belles  langoustes  et avons surtout passé un dîner exceptionnel  invité « chez Brigitte », une malgache qui y installe un petit Lodge et ses 5 chambres (très « nature » et plein de goût) au bord de l’eau avec un  vrai potager, son composte et écosystème !Le dîner fut composé de salicornes,  escargots délicieux , de poissons grillés  et de beaucoup d’échange sur la vie malgache, les élections…, sa dégradation et ses difficultés, un grand bonheur, une belle soirée.

Nous aurions pu rester beaucoup plus longtemps dans ce petit paradis qui fut pour moi je pense un des plus beaux site vu à Madagascar, mais il fallait quand même avancer et en 24 heure nous avons rejoint Baly baie juste avant le cap St André. Cette grande baie parfois un peu rouleuse est habité par un grand village musulman ou l’on peut trouver légumes  œufs et poules (que l’on vous préparera sur le champs …) par contre impossible de trouver du vin rouge et nous étions, pour la première fois depuis mon départ de France en 2006, à court de ce précieux liquide de si belle couleur …..Par contre vous trouverez dans ce petit village du Pastis, il vous en coutera «3 euros la bouteille :oui oui le même prix que 2 litres d’essence.

 

P1040380

 

 

 

 

 

 

 

Comme l’écrivait le « Général », Madagascar est un pays d’avenir et le restera ….

 

 

Lundi 21 octobre la météo ne devrait pas être trop mauvaise et nous partons direction Afrique du sud : le choix à faire : soit une route directe vers le Mozambique ou bien  en longeant d’abord  la côte malgache puis incurvant sur Maputo ????l es courants dans ce canal sont particulièrement fort et même un peu « vicelards »

Je décidais, en fonction des prévisions de descendre le long de la côte ouest malgache jusqu’à ce que je rencontre des vents du sud pour tenter d’aller directement sur Richard Bay  (ces petites informations pour les suivants qui se poseront aussi des questions quand à la meilleur route. Longer la côte permet aussi de bénéficier de contrecourant favorable alors que dans le milieu du canal de Mozambique  vous y trouverez parfois des courants contraires de 2 à3nœuds…. !Justement ce fut durant deux jours de mauvais temps (vent de 35 nds, au prés serré)  que nous les rencontrerons, dans une mer forte, formée, hachée, inconfortable ….enfin, l’Océan indien quoi !). Par contre une fois en approche des côtes africaines c’est un courant de 2 à 2.5 Nd qui vous pulsera vers Richard  Bay  …………. 

Marco et la carangue En résumé, en fonction des calmes, des courants etc, nous avons couru en 24 heures au pire (même avec le spi) 95 milles et pendant les bonnes glissades 195 milles!!!

Il y a, vous vous en doutez toujours des « petites choses qui cassent ou se détériorent et qu’il faut réparer : cette fois ci c’est le réfrigérateur qui fait des siennes l e GPS qui m’a lâché en plein milieu (oui plus de position), la VHF qui a mal encaissé un coup d’orage, la drisse de génois qui a cassé …enfin que des bricoles comme vous voyez mais qui sont quelque peu contraignantes quand même ! C’est comme à la maison mais le réparateur n’est pas toujours à porté de mains ….donc c’est la « débrouille » 

C’est ici que la navigation pour l’an née 2013 s’achève après avoir parcouru depuis la Thaïlande  6160 milles.

P1040016

Maintenant je mets le bateau au sec pour le laisser se reposer environ deux mois juste le temps de retrouver la France (donc grand nettoyage, moultes révisions traditionnelles pour les prochaines navigations  dans l’Océan Atlantique.

Alors,  vraisemblablement les prochaines « news » de Sea lance seront en début de nouvelle année 2014

A bientôt et à tous, de bonnes fêtes de fin d’année, même si  je trouve restreint de ne faire la fête qu à ce moment de l’année !!!

  Didier.

 

 

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 22:39

 

Manao ahoana, salama, akore, mbola, tsara…. Le nombre de façons de dire « boujour » témoigne de la diversité ethnique malgache.

Pêcheurs, marin de pirogue à voile,  souffle d’Asie sur terre africaine (l’afro-asiatique), saveurs de vanille et d’épices, paradis des naturalistes et  des spécialités endémiques, véritable arche de Noé, Madagascar est classé comme un pays  des plus déshérité de la planète, une oubliée.

BARAMAMAYE0056

BARAMAMAYE0001

 

 

 

 

 

 

  MAGDAGASCAR FIN AOUT 2013

 

Les connaisseurs de  MADAGASCAR vous diront, à juste titre, que l’ile de  Nosy Be n’est pas représentative du pays malgache. En effet cette île est un lieu privilégié par le  tourisme et donc plus favorisé économiquement que la « Grande Ile ». Pourtant cette année c’est aussi la crise ici car d’une part les billets d’avions (monopole oblige…) sont les plus chers du monde et ainsi les touristes (eux aussi subissant les crises …ou les gestions déplorables de leurs pays…) s’orientent vers des destinations plus abordables (Thaïlande, Afrique du sud, Asie….) et surtout ayant une réputation plus Secure « au dire des agents de voyage et des informations internationales parfois fort bien déformées….ou orientées..)

Bon, j’arrête un peu tous mes sous-entendus aussi car certes il y a une énorme tension ici du aux futures élections difficiles et instables mais je ne suis pas certain que certain quartiers de Marseille soient plus sures (pourtant son Maire s’en défend bien). Bref, la vie ici est bien douce et agréable (surtout à cette saison ), la vie n’y est pas cher, les gens sont d’une formidable gentillesse et pour celui qui a la chance de pouvoir naviguer dans l’environnement de Nosy Be, dans un espace de 50 milles au nord et 50 milles au sud la météo y est exceptionnelle :vents solaire, mer plate, poissons à gogo,  crabes, petites huitres,  langoustes, et surtout des mouillages très nombreux  où lorsqu‘il  y  déjà un bateau on va mouiller un peu plus loin !!!! Par contre, effectivement dès que l’on déborde cette zone on y trouve fréquemment des vents de 35 nœuds ! IMGP8344Qui dit mieux, en plus l’eau y est vraiment beaucoup plus belle qu’en Thaïlande (à part quelques exceptions pour la côte ouest) ou que la Malaisie. Réellement cette destination est à ne pas rater et même  il faut y passer du temps, découvrir, sentir, passer du temps dans les mouillages, marcher dans les petits hameaux de pécheurs, les rencontrer …enfin vivre quoi !

Il faut aussi aller visiter la "grande Ile" mais là les avions sont très chers et les distances très grandes. Le moyen le plus typique est de prendre le taxi brousse et son temps …ce que je vais donc faire, avec des amis et famille, durant une vingtaine de jour ce mois ci avant de préparer le bateau pour descendre en Afrique du sud début octobre.

Je suis ici depuis maintenant 3 mois et simplement en faisant de petites navigations  journalières j’y ai parcouru plus de 550 milles sans m’en rendre compteet avec beaucoup de  plaisir.

Et puis il y a les occupations courante sur un bateau : carénages, maintenance… sauf qu’ici toute réparation ou pièces de rechanges sont pratiquement  infaisables ou introuvables. Alors s’il vous manque un accessoire  vous devrez allez à l’île Maurice ou éventuellement à Mayotte où vous  vous serez fait envoyer les dites pièces sous douane de France. Un envoie direct de France sur Mada n’est jamais totalement certain d’arriver ou bien en prenant du temps (genre un mois et demi)

 

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Carénage à marée basse près du ponton  de Cratère à Nosy Be

Madagascar, une destination d’exception ! Avouons pourtant que même si naviguer en solitaire offre des moments de contemplation intense, des défis personnels de manœuvres (genre grimper dans son mat en pleine mer, seul, car la grand voile refuse de redescendre à cause d’un maudit coulissot et autres plaisirs), il va de soit que découvrir un tel endroit seul minimise le plaisir du partage avec un être cher …..  Et sa meilleure équipière !

 

SAKATIA0008Cette solitude m’a pourtant permis de travailler un peu plus mon piano mais les doigts n’ont plus l’agilité de mes 15 ans…..alors j’ai massacré un peu plus Brahms, Chopin, Poulenc  et Mozart, le pire avec encore du plaisir !Et puis il y eu aussi beaucoup de lecture :ah, entre autre, pour ceux qui aiment les vrais aventuriers « Don Fernando « (Fernand Fournier) est a ne pas rater , mais aussi Ru (Kinz Thui) , Qui a tué Arlozoroff , Le grand cœur (Rufin :remarquable) et j en passe …..!

Je vais retrouver un équipage début octobre pour la prochaine destination, ils seront à la hauteur (ce dont je ne doute pas) afin de faire  en plus de leurs talents d’équipiers, une cuisine digne de ce nom car en toute honnêteté le capitaine confirme sa nullité en ce domaine (à part les pates, les œufs, et encore…..!!!!

GetInline

 

A bientôt donc 

Didier

 

Un crocodile vivant proposé par le pêcheur sur sa pirogue, venu près du bateau. Dans le baie des russes.

 


 

 

 

« OH LALA , en relisant mes mots, je me rends compte que je suis parfois bien râleur et contestataire à la limite de mauvaises polémiques. Peut être cela est il un peu gratuit ou exagéré alors effectivement il est grand temps que je reprenne la mer…. Malgré la rudesse elle saura adoucir, arrondir ….. Alors à bientôt .» Didier.

Me voici parti vers Mayotte d’une part pour connaitre mais surtout afin de renouveler mon visa de Madagascar jusqu’au mois octobre d'où Sea lance partira vers l’Afrique du sud.
Donc navigation au portant avec deux copains qui connaissent particulièrement bien Mayotte et ses secrets...sauf que nous sommes arrivés en plein ramadan et veille de 14 juillet donc l’activité était des plus limitée.

Ha . . . . Mayotte
Pourquoi les gens viennent ici? La présence quotidienne du soleil, qui contraste tellement avec la maussade humidité grise Parisienne...quitter la France oui mais on est en France ici, pourquoi? Quel philosophe, quel dirigent décideur! Je veux un coupable ; y a t'il une source pétrolière caché que l'on va pouvoir exploiter plus tard lorsque l'on sera vraiment chez nous. Dans ce cas je veux le non du génie qui nous fera rentrez dans les frais. C’est sur le port que l'on se rend mieux compte de l'addition: bateaux suréquipés pour la marine, la police, la douane, et l'équipement. Ces bateaux qui flottent en dandinant sous la houle du lagon, égaie et donne un air paisible à  l'allure de Mamoudzou qui est un" bloquer" de béton ou grouille des militaires, douaniers, gendarmes, polices des frontières "jouant au soldat" avec les futurs refoulés Maories qu'ils repêchent quotidiennement au abord de Mayotte. Plus de cent par jour. Ces derniers ont risqué leurs vies en traversant dans les forts courants du canal de Mozambique” on y trouve des creux de deux mètres même les jours sans vent Ici, il y a des gens bien sympathiques et comme partout plus de mauvais, souvent musulman, raciste et agressif, sale et qui  détestent la France et les français qu'ils sont venus chercher. lls doivent étre heureux car il se reproduisent à grande vitesse,  les femmes ont toutes un bébé dans les bras et un autre dans le ventre l'hôpital est submergé. Leur sport: transformer les rues en poubelle. Que veulent ils !il n'y a rien à faire ici. La vie y est plus cher que nul par ailleurs, sauf, le taxi et les barges Dzaouzi/Mamoutzou 0,75 euros l'aller retour, de plus très organisé une barge toute les ½  heure. Le conseil général a des sousous mais d'ou? Du bla bla mais nous on y est bien, il fait bon y vivre sur le bateau. On retrouve le plaisir des courses chez jumbo et monsieur bricolage; 40% plus cher qu'à la grande surface du bourg de Batz. Avec des pics exemple une bouteille de vin JP CHENET 2€60 a l'inter marcher 12€ chez jumbo. Heureusement nous somme parti avec le plein de Nosy Be. On regret bien de ne pas pouvoir aller chez les SUDAFF. Le pays ou la vie est moins cher; mais surtout tellement agréable.
Nous quitterons Mayotte avec un bateau un peu charge des rejets  de l ile; je m'explique: un ordinateur utilisé ici durant 4/5 mois peut être mis au rejet et abandonné, une imprimante manquant d'encre est aussi mise au rebut ......une bouteille de plongée en fin de période avant d’être ré approuvée est aussi abandonnée .....autant de "petit plaisirs considèré comme de vrai trésors à Mada car là  il n y a rien ......
Après une traverse de retour vers Mada avec une mer "type indien" dans tous les sens bien inconfortable  je vais pouvoir à nouveau naviguer dans les moultes et  somptueux mouillages malgaches où on y trouve de délicieux crabes de mangrove, du miel sauvage, des poissons, des langoustes et surtout très peu de bateaux ......
     OUF 
    Didier 

 

 

Un sail fish pêché à la traine à quelques miles de Nosy Be. 2,60 mètres (rostre et queue) et 70 kilos environ. nous l'avons distribué aux pirogues qui passaient près du bateau et avons fait des heureux.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 09:04

 

Chagos

 

NEWS MALDIVES/CHAGOS MADAGASCAR

 Chagos ile bodam plagesChagos Ile Bodam

 

 

 

 

 

 

 

Après une traversée des plus désagréable entre les Maldives et les Chagos. Du genre de celles où on se demande ce que l’on fait là: orages, grains nombreux avec 40/45 Nœuds de vent, une mer déformée et dans tous les sens, de la pluie tout le temps, de forts courants de travers, …. nous sommes enfin arrivés au petit matin dans les atolls des Chagos, plus précisément à Salomon atoll. Malgré le manque total de visibilité à l’arrivée nous sommes entrés dans le lagon sans difficulté pour poser la pioche, ce faire un plantureux petit déjeuner, au calme comme chez soi et dormir ..... Faire sécher les cirés et autres « couches » trempées….le tout dans un bateau bien humide …vous voyez bien le genre non ???

Le lendemain matin profitant d’une bonne éclaircie et d’un soleil suffisamment haut pour pouvoir distinguer les patates de corail, nous sommes allés prendre un mouillage devant l’ilot "Boddam ". Pour les curieux de google Earth la position est 5°21'155 S ET 72°12'526 E. Là j’ai trouvé de la chaine d’ancre,  laissée volontairement par d’autre bateaux passés les années précédentes, entourée autour du corail auquel j'ai accroché mon aussière  car  il y a trop d’obstacles de corail autour de nous pour simplement mettre une ancre (dont la chaine s‘y entourerait avec le risque de casser et surtout détruire  le corail en frotta nt le fond). Le lieu est unique et « peut être » le plus beau mouillage que je n’ai jamais vu depuis notre départ de France et pourtant nous en avons vu de beaux endroits.

 

Chagos Ile odan motu de sableIci tout est absolument u nique : d’abord l’histoire des lieux: Ce groupe d’atolls est le territoire britannique de l'Océan Indien  (BIOT) depuis 1965. Or la plus grande iîe : Diego Garcia a été mise à disposition (louée..) aux Etats Unis comme base militaire, donc elle  est interdite aux bateaux de plaisance. L'archipel, administré par la marine britannique, et suite à l’arrivée ainsi qu’aux desideratas des USA, fit déplacer à l’ile Maurice, la totalité de ses habitants. Un déracinement tragique  et inhumain quand même…..et ceci au XX ème siècle !!!!!!! Il y a eu de violentes protestations d’environ 2000 insulaires mais ...ils sont toujours à l’ile Maurice.  C’est le Pacific Marlin, un ancien patrouilleur rouge, qui viendra nous surveiller ou nous contrôl

Chagos crabe de cocotier

  L’endroit est don déserté (sauf par des crabes de cocotiers, des rats, des oiseaux ...) Il reste toutes les traces de civilisation précédente, des ruines : maisons, église, murs d’une école, cimetière ... , des rails d’une petite voie ferrée avec des restes de vagonets qui transportait le coprah le tout sur des motus arborés de cocotiers, de palmiers, des nonis, des arbres à fer, des bagnans dévorants les ruines (comme à Siem Reap), un ou deux citronniers.

 

  Ainsi les bateaux  qui passant n’ont maintenant que l’autorisationChagos retor de pêche sur le tombant d’y rester 28 jours au plus et profitent de l’île, son puit d’eau douce (pour la lessive entre  autre), un hamac par ci, un filet de volley  par là, et cela dans  ces ilots abandonnés de ses habitant. Les yachties ont laissé leurs empruntes au cours des ans, ou  ceux qui ont fait naufrage (oui il y en a quelques uns) ; car chaque année chacun y a recrée une mini société en s’accaparant l’espace. Etrange sensation d’avoir une île à soi, en totale liberté. Il m’est très difficile d’exprimer l'émotion que ce lieu vous procure : c'est tout simplement unique et extraordinaire au sens propre. Les journées passent à une vitesse vertigineuse entre les plongées sur le corail, les spectacles que vous offre les dauphins (comme au Marineland), pirouettes, double  salto ou flip etc.  juste autour de votre bateau, les tortues venant pondre sur la plage du motu et aussi les longues pèches à la traine derrière l’annexe   en passant sur le tombant de la barrière de corail. Ici la pêche au fusil est interdite et de toutes les façons le requin étant très gourmand, il a tendance à se précipiter sur les proies (votre mérous splendides de 5/6 Kg) que vous attrapez même à la ligne, quand ce n’est pas le requin lui-même que vous attrapez ! 

Chagos soirées apérosA la tombée de la nuit c’est, au milieu des traces de civilisation, qu’il y a des apéros avec les  autres bateaux qui passent, une petite partie de pétanque ou de ballon en évitant de se faire grignoter  les mollets par les crabes de cocotier absolument pas impressionnés par notre présence, eux aussi faisant partie des interdits de chasse. ! .Cette année nous y aurons vu 8 bateaux en tout mais il y a eu des années, parait il (en 2003) ou il y en eu 70 !!!! Mais quelle horreur ! dans ce paradis. Ce que nous savons c’est que nous sommes peut être des privilégiés car combien de temps ces atolls seront-ils encore « accessible et autorisés » au plaisanciers ???

Je crois que j’aurais pu sans aucun doute pu rester ici 4/5 mois sans ne Chagos contrôle du BIOT jamais trouver le temps trop long mais il faut commencer à nouveau à regarder la météo et ses prévisions pour descendre vers Madagascar, 1500 milles, dans un océan Indien à réputation sulfureuse et inconfortable … avec des rumeurs de bateau, quelques conseils de routeurs inquiets,  les passages de basses pressions, quelques interprétation de site de cyclones et les avis de chacun … on se demande quand partir.

Je pourrais aussi vous parler encore plus longuement des Chagos mais mon cœur en est tellement plein que je veux  encore garder dedans plein de ces souvenirs et sensations que j’y ai puisé…Ce n’est pas de l’égoïsme mais plutôt de la pudeur.

Et à ce propos revenons aux rencontres et circonstances Chagos, en pêche les requins nous prennent les mérousexceptionnelles qui font qu’un moment à un lieu dit se trouve être gravé dans votre mémoire . Ce genre de souvenir pour lequel vous avez un plaisir immense pour vous endormir dans le plaisir de la vie. Lorsque nous sommes parti des Maldives,  le  bateau « Jigsaw » avec à son bord Fai et Phil étaient environ 3 heures devant nous, nous nous sommes parlé chaque matin sur la BLU (radio amateur) et sommes arrives donc ensemble avec le même écart de temps aux iles Salomon :oui ,mais ce que je ne savais c est que Phil était un « habitué du coin », ou il y était passé 4 fois dont une durant 4 mois ….. Dès son arrivée, il nous a montré ou étaient les chaines d’ancres autour du corail pour le respecter et nous avons découvert cet homme qui dès son premier jour sur l’Atoll a commence à balayer, ratisser, couper les branches mortes et reconstituer avec respect le passage et la vie des anciens

Chagos ile Bodam Le puit et la lesiveOù se trouve l’eau et son puit, où l’on peut mettre ses détritus et les bruler où …..Où….. ici il connait son ile et la respecte comme un ancien …une chance d’exception …non ? !Ce fut de magnifiques soirées avec des levées de lunes inoubliables, des discutions sans aucunes limites ni la moindre agressivité, du bonheur, du partage, de l’amitié et surtout une immense générosité à tout niveau : en un mot je ne suis pas sur que j’aurais pu vivre un, pardon, des moments aussi exceptionnels si Phil  ne nous  avait  fait découvrir  le chemin. Alors si vous le croisez …. Donnez lui du cœur

Notre visa expire, la météo est très mauvaise (formation cyclonique à proximité), nous décidons d’attendre de meilleurs prévisions, ce qui nous permettra aussi de rester un semaine de plus ici. En sortant de l’atoll, dans la passe, une baleine nous dira un superbe « au revoir » de son aileron, à moins qu’elle n’était en train de rigoler en se tapant sur le ventre en nous voyant quitter les lieux ????

Océan Indien grosse merL’Océan Indien n’est pas celui qui est le lus apprécié des navigateurs et je rejoins cette impression car, même si la traversée de ces 1500 milles nautiques pour rejoindre Madagascar s’est passé assez vite (neuf jours soit une moyenne de 166 Nm /jour ) la mer est un chaudron  de sorcier, dans tous les sens, bien formée (3/4 mètres régulièrement).Vous y êtes : voici la recette :prenez  un shaker plein d’eau de mer, ajoutez y un bon paquet de sel, une bonne quantité de vent entre 20 et40 Nœuds, n’oubliez pas non plus les grains, plein de grains bien humides , secouez le tout dans tous les sens et vigoureusement  et vous êtes dans l’Océan indien !

Nous avons abordé par le nord  l’île de Madagascar en approchant  à un mille seulement la côte afin de contourner le cap Ambre au plus proche  pour profiter des courants et il s’est avéré que c’était moins pénible (malgré les grains et 40 Nd de vent) que d’aller le contourner très au large comme parfois conseillé, mais dans une mer beaucoup plus formée. Ceci nous a été confirmé par deux   bateaux passés la même semaine très au nord  (avis aux amateurs).

mada famille autour de lapirogue

Mada retour de pêche

 

 

 

 

 

 

   

La grande surprise en arrivant de mer sur Madagascar est les parfums  enivrant  et très prononcés qui s’en dégage, loin au large : des odeurs de terre, d’humus, des odeurs de fleurs (l’ylang ylang), des épices délicieuses, des odeurs de vie.  Nous sommes arrivés de nuit et au petit jour, dans un rayon de soleil ce fut la découverte de cette terre rouge de latérite, de ces arbres  avec leurs racines en l’air ….. Je vous en reparlerai dans les prochaines news de cette ile, en attendant il va nous falloir un peu nous mettre à jour avec nos papiers car depuis trois mois nous avons été coupé de tout internet  et civilisation !!!Espérons qu’ici nous allons trouver internet qui fonctionne ???? En attendons nous venons d’échanger 5 litres d’essence contre 5 langoustes, cela commence bien 

En terre malgache !

A bientôt donc 

DIDIER

 

Chagos dans le lagon des salomon, des dauphins a côté des

Chagos dauphins

 

 

 

 

 

 

 chagos , dauphin

 

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 03:26

Un grain dans la Zic

 


Mer d'Andaman Globi0Voila ce qu’il se passe pendant les traversées. Ce que nous n'aimons pas c'est la pluie, les orages, et les nuits noires sans lune ni étoile car trop de nuages, les pêcheurs qui viennent pour nous voir simplement ?? La nuit cela est particulier de rencontrer des bateaux qui prennent le temps  de changer de cap et d’allure et de se rapprocher de vous. Ce que nous aimons bien, c'est la visite des dauphins et des globicéphales, quelque fois les baleines aussi passent nous voir. Nous aimons quand les oiseaux viennent se reposer sur le pont et reprendre un peu de force pour continuer leurs traversées. Et puis nous aimons quand les cannes à pêche sifflent et que nous remontons du poisson.A Neptune Océan Indien 2013

 

Nous aimons aussi honorer Neptune et boire à sa santé en passant l'Equateur, nous l’avons fait pour la cinquième fois au0°00 N et 74°29’E

 

Cette traversée aura été un peu longue (1360 miles et 14 jours de navigation, record absolu de lenteur pour Sea Lance) avec peu de vent, des zones d'orages, et des moments de pétole dans le Zic. Pas mal de bateau de pêcheurs curieux surtout la nuit ce qui n'est pas toujours cool car même si ils sont gentils on ne sait jamais ce qui ppassage de raileut se passer dans leurs têtes car eux aussi ont plusieurs jours de mer et d'isolement. Notre brise Volvo a été efficace car à 8 nœuds nous les avons semés. Nous avons traversé un r ail montant et descendant au sud du Sri Lanka avec les cargos allant entre 14 et 25 nœuds et nous arrivant dessus. Deux fois nous les avons appelés pour être certains qu'ils nous aient bien vu. On se félicite toujours d'être toujours assidu dans nos quarts. Nous n’avions pas trace de cette partie de Rail : Passage du rail Sud  Sri Lanka 5°56’ n et 83° 51° une ligne est ouest. Nous avons aussi réparé la drisse de grand voile cassée, ainsi que des coulissots.

 

Nous sommes content d'arriver aux Maldives car nous sommes un peu fatigués de cette traversée. Notre stop sera de 72 heures avant de continuer sur les Chagos. La raison de rester si peu de temps c'est que après 72 heures il faut prendre un agent et les formulais administratifs et douanier sont terrible. Ensuite notre copain Vincent qui a son frère qui vit aux Maldives et à un club de plongée nous a dit que si nous allions aux Chagos ce n’était pas la peine de rester ici souf pour y rencontrer la population. Alors juste le temps de refaire du frais, remplir les cuves en bidonnant, transvaser le gaz, à la recherche d’œufs, de fruits et de légumes. Ah j’oubliais, nous suivons la météo de près car il y a des formations cycloniques à 8° sud et ne sommes pas fiers de nous trouver dans ces zones.

 

Ah.  Ah.  Ah.  Alors nous avons pêché à la traîne derrière le bateau.Coryphène de l'océan IndienNous étions dans la zone de l’Équateur, il faisait très mauvais, il pleuvait et le vent soufflait fort... Quand tout à coup la canne s’est mise à Faire C.C.I....cli.cli et le fil s'est déroulé. Il a fallu ralentir le bateau, tourner le moulinet pour remonter une jolie petite daurade coryphène. Quand elle est arrivée sur le bateau elle était toute jaune et verte, trop jolie et puis quelques minutes après elle est devenue bleue clair et s'est arrêtée de bouger. Elle a craché l'hameçon toute seul. C’est un de nos poissons préfère et c'est Thomas, qui nous a appris à préparer des sushis. OUAHOU que c était bon.

 

Aux Maldives nous avons trouvé une pression politique forte, des élections à venir et un ex président pas apprécié de tous, c’est un pays arabisant avant une population qui vient beaucoup du Bengladesh. Adorable, bien entendu et curieux de nous rencontrer. Les fonds sous-marins sont exceptionnels; autour du bateau tortues, raies léopard, requins pointes blanches et noires et une multitude de poissons, nous ne vous parlerons pas de la couleur de l’eau et des décors d’atolls avec les cocotiers qui battent dans le vent sous des cieux splendides. Et les couchers de soleils, que dire ?

les papiers pour partir des MaldivesNous sommes mouillés dans l’atoll le plus sud Adou  0°41’S et 74°29’E. Attention pour entrer dans cette zone de mouillage il y a deux piquets indiquant une sorte de chenal (à laisser sur son tribord)… mais il y a une patate de corail un peu dans l’alignement ; ensuite gentiment on a placé une bouée indiquant une autre patate qui n’est pas sur les cartes … cette bouées change de place et non la patate. Il vaut mieux entrer à marée haute avec le soleil dans le dos.

Nous allons prolonger notre stop de deux jours car il y a des zones cycloniques au sud des Chagos et attendons l’évolution de cette grosse perturbation qui évolue très vite.

Et partons pour vivre  une vie de Robinson dans cet atoll totalement préservé de l’homme. Atoll inhabité. Nous vous raconterons ….dans un mois et demi, juste le temps d’arriver à Madagascar .

 

Didoune plonge sous l'eauune jolie petite tortue

 

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 09:11

Thalassa se penche sur le destin d'hommes et de femmes qui ont décidé de se façonner un nouveau destin

Thalassa

Thalassa à diffusé un reportage sur france3 le vendredi 8 mars où nous vous ferons un petit coucou.

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 07:47

P3040036Mais les Andaman, au juste c’est quoi ? C’est où ? Qu’est ce que c’est ? Je n’en avais jamais entendu parler avant.

Quelques 319 îles, 247 rochers, dont  seulement 38  qui sont habités aujourd’hui, dans un archipel long de 700 kilomètres, scintillant comme des île de rêves dans des eaux somptueuses tantôt d’une extrême douceur, tantôt d’une furia meurtrière du Golfe du Bengale et de l’Océan Indien. Elles appartenaient à la chaine montagneuse reliant la Birmanie (aujourd’hui Myanmar) et l’Indonésie, qui s’enfonça dans les mers, laissant en souvenir un volcan sous-marin endormi et un autre en pleine activité sur l’ile Barren.. le seul volcan de l’Inde.

Nous y voilà et une fois de plus n’en revenons pas.

 P1100079Dimanche 20 janvier

Quand même depuis les dernières news nous avons pu tester  les travaux et la nouvelle grand-voile en allant en Malaisie faire le plein de fuel et de … vin !

Il s’avère qu’effectivement notre nouvelle grand-voile avec ses 2,5 mètres carrés supplémentaires apporte un vrai plus surtout par petite brise. Le bateau avec le pont en teck  retiré et le nouveau moteur  Volvo plus léger, ce n’est que du bon,quoi !

De retour à Phuket nous finassons les petits détails et accessoires qui n’ont pas tenus (il y a toujours quelque chose à réparer ….et à bricoler …) et puis nous ne sommes pas du tout content du travail de NOON, celui qui a refait la cuisine ! tellement pas content que nous l’avons fait refaire et par un autre menuisier ! Donc je ne recommande surtout pas NOON alors que tous les autres ont fait un super travail ! C’est la  vrai difficulté de recommander quelqu‘un, les choses et les gens évoluant parfois bien vite ….

Maintenant il faut faire un énorme ravitaillement surtout si nous passons plus d’un mP1100080ois dans les atolls des Chagos même si on sait  qu’il y a du poisson  et que nos pêches seront miraculeuses!

 Beaucoup de plaisanciers arrivés ici préfèrent mettre leur bateau sur un cargo et l’envoyer en Turquie plutôt que de faire le tour par le Cap : route très longue et surtout mer difficile au Cap ! !!

Il est bien entendu toujours exclu de passer par le golfe d’Aden et ses pirates. Certaines nouvelles nous font bondir : On marche  un peu sur la tête!!!!!!!!!

 


Voici un petit article qui circule ….. comment en vérifier l’origine et la véracité mais cela nous laisse sans voix.

VAUT MIEUX ETRE PIRATE QUE CHIRURGIEN DEVANT LES TRIBUNAUX ! 


jusqu'où ira notre connerie??? 

Incroyable.!!!.....contrairement à la marine russe qui coule systématiquement les navires pirates somaliens sans faire de prisonnier , 

la France les intercepte, les rapatrie en métropole, leur offre des avocats,…. 

et notre justice les relaxe, les loge….et leur verse une indemnisation. BINGO : La France versera 180 000 euros d’indemnités à des pirates somaliens
90 000 euros d'indemnisation, c'est l'enveloppe que la justice «française» a décidé de verser à chacun des deux pirates somaliens acquittés comme par miracle en juin dernier, dans le procès de la prise d'otages du Ponant. 

Le Ponant avait été arraisonné le 4 avril 2008 à l'entrée du Golfe d'Aden, et dérouté vers les côtes somaliennes. Plusieurs dizaines d'hommes s'étaient relayés à bord pendant une semaine pour garder les 30 membres d'équipage. 



Les otages avaient été libérés sains et saufs une semaine plus tard, contre une rançon de 2,15 millions de dollars versée par l'armateur, filiale de la CMA-CGM Les deux « acquittés » en question avaient pourtant été interpellés par les forces spéciales françaises, dans un 4X4 transportant des armes et une partie de la rançon. Ils avaient été transférés en France quelques jours après la prise d'otages et viennent de passer quatre ans en prison.
 

Malgré tout cela, pas la moindre charge retenue contre eux, même pas la complicité ! 

 Les voilà donc assurés de toucher 90 000 euros d'indemnités payés par le contribuable pour « préjudice moral »… et pourquoi pas pour «services rendus» !
Mais leurs avocats (–ah, les braves gens !-) vont toutefois faire appel car ils réclamaient cinq fois plus. Rien que ça ! 

La Justice étant restée muette sur la partie de la rançon récupérée par les Forces Spéciales françaises, il est à craindre qu'elle leur soit restituée puisque nos chers juges ont estimé qu'ils ont été emprisonnés "à tort". 

Encore heureux que les membres des Forces Spéciales ne soient emprisonnés à leur tour pour séquestration arbitraire d'honnêtes gens qui n'avaient absolument rien à se reprocher!....
 OUI MAIS EN FAIT QUE CELA CACHE T IL ????

 DSC03465Reparti de Phuket le 5 février nous nous sommes dirigés vers Les Andaman (Archipel Indien) via les iles Surines (les plus au nord-ouest de la Thaïlande)

Jusqu’à ces iles nous naviguions de jours et mouillions notre ancre le long de belles plages de sable blond pour passer la nuit tranquille après une bonne baignade. C’est dans un de ces mouillages, où il y avait un petit restaurant qu’en revenant prendre notre annexe nous l’avons retrouvé à l’envers, échouée sur la plage, le moteur planté dans le sable ….des gamins s’étaient, semble-t-il, amusé avec, dans les vagues  (car effectivement nous l’avions par prudence laissée à l’ancre à proximité de la plage mais hors des vagues). Une fois retournée, le moteur remplie de sable, c’est donc à la rame que nous avons piteusement regagné le bateau mouillé plus au large…. Aussitôt arrivé, rinçage du moteur à l’eau  de mer puis à l’eau douce …. Mais le lanceur  grippé ne tournait déjà plus, il était totalement bloqué. C’est le lendemain dès le départ, en navigation, que la décision fut prise de démonter entièrement ce moteur jouant le tout pour le tout. De toutes les façons si cela n’était pas fait le moteur était définitivement foutu. Cette opération pris toute la journée de navigation, et c’est durant la nuit suivante, que les pièces du dit moteur baignaient cette fois ci dans de l’huile et du WD40.Le jour suivant fut consacré à la tentative de remontage, plein d’espoir. Le tout étant fait, il nous a semblé totalement logique de se retrouver avec 1 vis en trop, incapable d’en connaitre sa place…Oui mais ; surprise surprise, moteur mis sur l’annexe le soir même redémarra avec une extraordinaire bonne volonté ….et voilà ! Vous me direz qu’il nous faut bien peu de chose pour nous épater nous-mêmes….  

C’est après une très beIMGP7847lle et douce navigation que nous sommes arrivés à Port Blair, capitale des Iles Andaman. Là nous sommes en territoire indien ce qui va nous impliquer deux bon jours de papiers pour faire douane, immigration et coast garde puis « le capitaine du port » car c’est celui-ci qui va accepter notre passage dans les eaux Indiennes des Andaman. Rectifier, orienter notre itinéraire qu’il est impératif de présenter et de respecter: en tout nous aurons donné  32 photocopies de papiers ….. les passeports, les visas, les papiers du bateau,  la liste de  l’équipage, les  listes de nos équipement électroniques, de nos vives, de nos réserves d’alcool  et  bien sûr l’itinéraire prévu ! L’exigence est qu’ il nous faudra en plus tous les soirs et matins communiquer au « port control »notre position durant notre croisière aux Andaman, ceci par BLU ou téléphone satellitaire……En résumé c’est sans doute l’endroit où les formalités sont les plus lourdes depuis notre départ (quoique l’Indonésie soit pas mal quand même) et grâce à cela très peu de bateau y vont …vraiment nous ne regrettons pas du tout mais absolument pas d’être ici dans des mouillages idylliques, seuls, avec une eau bleues turquoises, îles paradisiaques, vierges, eaux limpides et turquoises  personne. Quant aux poissons j’en reparlerai plus loin !.

L’arrivée pourtant à Port Blair, ville de 100000 habitants est  un vrai changement,P1100106 nous voici en Indes: tout y grouille de tout : bruits, odeurs, tuktuk, dans un concert de klaxons et croisement miraculeux sur les routes…..….on y trouve aussi tout ce que l’on veut pour notre avitaillement (non : pas du camembert) dans un marché très pittoresque, plein de légumes, fruits, herbes, épices, poulets  ou chèvres vivantes etc. Par contre  internet est encore au balbutiement quand  à l’électricité de la ville, un peu farfelue qui peut être coupée plusieurs heures par jour… alors les groupes éléctrogènes se mettent en marche dans un capharnaüm carrément drôle.

A « Baie Island Hôtel » on peut lire  gravé sur un morceau de bois un très beau texte de quelqu’un qui pour moi n’est pas totalement ma  tasse de thé (Cousteau) comme l’écrit d’ailleurs fort bien Claude Lanzmann dans le « lièvre de Patagonie » :P1100109 « Ceci est notre espoir :Que les enfants nés aujourd’hui aient encore d’ici 20 ans un peu d’herbes sous leurs pieds nus , une bouffée d’ air pur à respirer, une d’eau bleu pour naviguer et une baleine à l’horizon pour les faire rêver » 

 Nous allons passer d’Iles en Iles et de mouillages en mouillages désertiques durant plusieurs semaines. Le long de la côte, certains endroits dans le nord et dans les étroits passages entre certaines iles sont un peu moins fréquentables pour la baignade à cause des crocodiles de mer.

Quelque chose s’est passé ici : le corail y est blanchi depuis …un certain temps ! Les uns prétendent que ceci est dû au tsunami de 2004 oui mais ….certain bateau en 2009 se sont émerveillés sur ce corail ! Aujourd’hui  en 2012/2013 le corail est GRIS, MORT alors « réchauffement climatique ou diabolisation humaine d’essai véreux » de bombes ou autres ??? sans en citer les pays.. Toujours est-il que, lui, le corail, il est mort ! Pourtant, si l’on veut être optimiste, la population ici, reste très très attentive à la pollution et le gouvernement fait tout pour éduquer, sensibiliser les habitants sur la fragilité de notre monde. Cette sensation de l’effort fait n’est pas un vain mot mais réellement un ressentiment. Cela marche car on voit dans les iles du sud des pâtés de coraux se recolorer un peu et aussi sur les plages de superbes traces de gros, très gros lézards  (un peu comme ceux de Komodo .. vous voyez ce que je veux dire, des traces de tortues, de dains… les éléphants sauvages et le fameux mégapode.andaman 005

En tout cas pas de problème d’alimentation pour ceux qui aime aller chercher leur poisson pour le diner : ici il y a vraiment de belles bêtes à pêcher et à respecter aussi ! carangues , thons, mérous, tazar, perroquet… et jamais nous n’avons vu de requins.

Et à propos de respect, les ANDAMAN sont un endroit de paix et de respect remarquable même si, passant par-là vous vous replongez dans son histoire et y visitez l’ancienne prison et les supplices intolérables qui y ont été pratiquées. Ce pénitencier   a été un lieu de torture et de supplices intolérable. Et pendant ce temps sur l’Ile Ross, la haute administration anglaise et le fonctionnaires Indiens menaient grand train sur cette Ile surnommée Le Petit paris de l’Orient.

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Je ne peux tout vous écrire sur cet endroit qui m’a vraiment enthousiasmé : des iles désertes, comme on en trouve plus beaucoup, des iles avec encore des populations (ce sont des lieux interdits réservés aux aborigènes) vivants quasiment à l’état sauvage,  ils vivent à l’âge de pierre et dans un isolement total, et peuvent  vous accueillir avec des lances si votre curiosité est trop grande et tout cela étant fort bien … encore protégé par un état qui veille et protégé d’un tourisme parfois avilissant. La politique gouvernementale fait tout pour que le développement ne passe pas  par la pollution et l’égoïsme, ils ne veulent pas brader nature et femmes , ils souhaitent aller vers la modernité  dans le respect et les traditions Avec votre bateau, vous  ne pourrez donc pas aller n’importe où! Les petits malins qui digresseront, auront la chance d’avoir un avion ou un hélico des coast gard tourner autour d’eux à un moment inattendu…! Et les contrôles ne sont pas anodins.

 

Voilà maintenant il est temps de faire un bon avitaillement et de continuer notre route vers le sud des Maldives ou nous devrions arriver vers le 23 mars  (environ 1400 milles) avant de repartir sur les Chagos (atoll totalement inhabité au milieu de l’Océan Indien) pour y rester  et y vivre les Robinsons, jusqu’ à fin avril …puis ce sera la descente vers Madagascar  (encore 1500 milles) ou là nous retrouverons j’espère des communication internet ???...les communications vont être compliques donc durant presque deux mois et demi, durant lesquels nous devront être autonome …dans tous les sens du terme.

Nous vous souhaitons un beau printemps

 P3120049P1100192

 

 

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 09:45

 

                  Nous voilà partis pour 2013

 

  Voeux 2013 sans texte

 

2012 aura été une année en Asie du Sud Est, une jeunesse pour le bateau et un nouveau départ pour l'Afrique du Sud.

Et bonne Année à tous qui nous manquez.

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