De retour à St Martin du à la nécessite d’avoir une connexion internet très bonne afin de résoudre des problèmes administratifs, et oui même en bateau la France continue ses harcèlements, nous décidons d’écourter nos navigations cette année en restant dans l’arc antillais. Cuba et Belize seront remis hélas à l’année prochaine. Nous finissons quand même par quitter le lagon de St Martin direction ST Bart …, ile Fourchue …etc . Oui mais comme vous le savez tous « tout marin sait que si tout fonctionne à l’instant présent sur un voilier, il s’agit d’un état instable qui ne saurait durer ! » ainsi donc à peine sorti de ce lagon: plus de pilote ni d’électronique, nous reposons donc la pioche pour voir ce qui se passe ! Ceci ne nous retardera que de 2 petits jours de notre départ, juste le temps de diagnostiquer la panne et de changer le câble « sea talk « (pour les marins) de l’arrière de la barre jusqu’à la table à carte ! Hum! après avoir démonté planchers, plafonds et cloisons...
Enfin on navigue un peu, de petites navigations de mouillages en mouillages ..ce qui nous amène à Antigua pour y retrouver des copains, visiter l’île bien anglo-saxonne où le sport principal est le cricket cela change du foot non. Hé, nous y étions le soir d’un match de rugby « France / Pays de Galles » et dinions avec des copains gallois justement, alors que la France s’est fait piler… !.Que ne ferions nous pas pour faire passer une bonne soirée aux copains ! Nous avons d’ailleurs partagé la soirée de dimanche soir sur la colline de Shirley à écouter du stellband.
La marina de Portsmouth, bien connu des régatiers, a de quoi faire briller vos yeux d’enfant devant ces supers voiliers…Juste à côté le « magnifique English Harbour » le repaire de Nelson et son escadre s’était « planqué » pour mettre la pâtée et couler la marine française, mais j’avoue ne pas être rancunier, quoique, l’endroit mérite d’être visité. Après avoir goûté la gastronomie (chez Catherine’s café ..très branché et aussi cher que le club 55 de St Tropez), nous sommes bien loin de nos mouillages que nous aimons tant, sauvages, seul, poissonneux …pourtant autour de Antigua il y a de magnifiques mouillages, bien ventés et pas vraiment envahis comme North Sound ou Green Island !attention c’est assez mal pavé mais le corail est là offrant de beau snorklings et la langouste pas très loin de votre masque. un superbe spot de kit surf si vous êtes autonome car pour ce qui est d’en faire via l’école de kite il vous faudra vider votre tirelire, les instructeurs s’étant adaptés très vite à leur belle clientèle fortunée.
Et puis, surtout nous avons découvert l’île sublime (n’en parlez pas trop) de Barbuda ! Les documents nautiques indiquent des mouillages rouleurs, ce qui n’est pas mal car les bateaux n’y vont pas trop et je ne vous dirai pas si c’est justifié…knac knac knac ! Il y a bien un hôtel de grand standing, avec sa piste d’atterrissage privée et où même les visiteurs en bateau ne sont pas admis !mais il y a suffisamment de cocotiers, des kilomètres de plage de sable blanc, de belles ballades. Il y a une grande réserve ornithologique avec plein de frégates et autres espèces. Il y a un petit village de petites cases et leurs jardinets, une église miniature, le tout dans une ambiance de paix tellement loin des autres îles antillaises, je dirais une « petite odeur de Pacifique », c’est sur une de ces belles plages où nous marchions et où il y avait aussi un petit groupe débarquer de leur catamaran que nous y avons croisé de vieux rochelais et lyonnais!
Ah je ne sais si vous vous souvenez que nous avons un kayac qui nous sert de seconde annexe, oui mais hélas nous avions acheté un kayac gonflable de chez Hobie. Une véritable escroquerie: le flotteur à du être fait en Chine, il se décolle de partout, ne peut se recoller, le font se dissocie des côtés flotteurs etc. etc. en un mot une véritable cochonnerie vendu à un prix plus que indécent, …avis donc à ceux qui seraient tentés , ne surtout pas acheter un Hobie gonflable c’est une vrai mer…
Après cet épisode de paix, nous redescendons en Guadeloupe. Nous allons y retrouver avec une vraie tendre joie notre vieille copine Christine et son « PIAF », peintre connu dans l’Ile. Puis la chance nous a donné d’entendre son fils Tom Frager chanter au Zoo Rock Café .
C’est à Pointe à Pitre que je ferai rechercher une perte électrique, ce qui n’est jamais bon sur un bateau en aluminium. Il s est avéré que l’alternateur était mal isolé (ceci donc depuis la Thaïlande) ; tout fut analysé, rectifié par Bernard de Caraïbe Engin qui a effectué un travail remarquable, précis et parfait !!!Nous sommes reparti vraiment ravis de ne plus avoir la moindre fuite électrique, cette fois ci c’est certain !!!
Direction Marie Galante, encore une autre île où respire la vie paisible, douce avec une population disponible, accueillante, genre de lieu qui vous donne envie d’y vivre. Le mouillage de l’anse Canot y est délicieux, un petit tour en deux roues vous fera découvrir la vieille rhumerie du Père Labat, avec son restaurant installé dans deux containers tenu par un jeune couple français ; autre petit restaurant plein de charme à St Louis : Le Plaisir des Marins, sur la plage cuisine avec toute la famille au fourneaux ou bien le « skipper » à côté de l’embarcadère qui ne paye pas de mine mais les accras sont un régal. Sur la route 201 la maison de l’indigo, un atelier qui teinte des tissus avec uniquement des couleurs végétales, ils font aussi des ateliers pour enfants et adultes, un véritable enseignement , une passion des pigments naturels, des couleurs végétales.(maisondelindigo.com)
Nous repartons pour un petit sot de puce direction les Saintes, retrouver des amis, avant d’atteindre la Dominique dont on vous parlera dans les prochaines news.
Baleines à bosses