Nos visas de Cuba ont expirés et nous partons pour le Guatemala.
Papier de sortie fait nous faisons une petite halte en cours de route dans un endroit isolé et décidons à la dernière minute de passer par le Honduras. Mer d’abord bien agitée puis pétole et brise Volvo pendant des heures avec l'alarme moteur qui somme quasiment sans arrêt (nous pensions avoir trouvé la raison de cet alarme: pb de pression d'huile, circulation d'eau de mer insuffisante à cause des méduses dans le filtre, impeller changé ou pb électrique????).
En arrivant au Honduras nous faisons notre entrée quand le douanier nous dit qu’il y a un problème ??? En fait nous avions indiqué à notre départ de Cuba, que notre prochaine destination était Le Guatemala. Palabres, téléphone… nous expliquons que nous avons un problème de moteur, que le moteur chauffe et que nous devons changer la sonde, peut être changer l’impeller, faire la vidange ou trouver la cause électrique au risque d’endommager notre moteur.
Après palabres avec les autorités, nous sommes accueillis au Honduras.
Guanaja, la capitale, elle est installée sur une île minuscule de la grande île, son centre est de terre ferme et le tour assez large est sur pilotis. Il y avait tant de moustiques et nonos qu'ils ont déplacé ce village sur cette petite île. Cette ville est très animée à l'époque où la pêche à la langouste est autorisée.
On parle majoritairement anglais sur ces îles bien que l'espagnol soit la norme sur le continent. Un héritage de la colonisation britanique. Les honduriens sont métissés, d'origine espagnole et indienne.
Honduras c’est magnifique, la barrière de corail est très belle, le dernier ouragan Mitch remonte à 17 ans et a détruit 80% l'île, le corail a repris vie et a végétation ses droits depuis 1998. La barrière de corail est très importante, l’eau est très claire et simplement avec un masque et un tuba c’est sublime. Cela nous rassure pour les autres endroits de la mer des Caraïbes où le corail est si abimé par les cyclones. Nous redécouvrons le dollar, les supermarchés plein de tout et même des yaourts nature sans sucre, c’est fou nous sommes ébahis. La vie y est assez cher, c’est une destination économique disent-ils pour les stages de plongée, plein de jeunes.
Roatan et Utila, lieux phares de la plongée. Charmante petite ile où les club de plongée se succèdent, où les jeunes déambulent et se promènent en quad.
Du Honduras nous faisons un stop sur la côte avant d’arriver à Livingston du Guatemala